Le traducteur

Espace : frontal, à deux.

Consignes : Une personne est désignée. Elle doit se présenter à une assemblée afin de lui conter une histoire (extraordinaire ou tout à fait banale). Le problème est qu’elle s’exprime dans un langage “imaginaire” et incompréhensible. Mais heureusement, un traducteur l’accompagne et peut révéler l’aventure au public.

Objectifs : Ne pas résister aux glossolalies. Prendre conscience des constituants rythmiques d’un récit. Pour le traducteur, donner le change d’un récit construit en s’appuyant sur des intonations et des gestes qui ne sont pas signifiant par eux-mêmes et ne le deviennent que par le partenaire.

Mises en gardes : L’élève qui parle dans le langage imaginaire doit suivre sa propre histoire même si elle n’est pas comprise. Il ne doit pas se laisser influencer par la traduction et réciproquement.

Proposé par : Stéphane Derbékian, membre de Dramaction

Variante proposée par David Gouhier

Deux chaises sont disposées face public.

Sur l’une un élève qui raconte une histoire intime au public dans une langue étrangère (de préférence peu connu), le plus souvent l’élève choisit une langue avec laquelle il a grandit, ou il peut aussi choisir de parler en langage gromelot , c’est à dire un langage inventé.

Sur l’autre chaise s’assoit le traducteur qui ne comprend pas la langue choisit par le récitant, mais il doit faire semblant de traduire comme s’il connaissais parfaitement ce langage, il doit donc écouter les intonations, l’émotion dans la voix du récitant et traduire son histoire intime.

C’est une traduction simultanée, l’élève concerné traduit phrase par phrase mais elles n’ont pas forcément la même longueur.