Le monstre marin

1er temps    Le groupe dans son entier installe la situation suivante : un après-midi d’été au bord de la plage. Chacun occupe un rôle précis : jeu de bal­lon, farniente, lecture, discussion, dégustation de boissons fraîches… Les actions sont faites au ralenti pour bien ressentir ce que l’on exé­cute. Il est impératif de laisser cette situation se dérouler jusqu’à son maximum de jeu afin que les relations entre les uns et les autres se déterminent de façon claire et précise pour un regard extérieur.

2e temps   À un moment donné (qui n’est décrété par aucun signal précis), l’un des protagonistes aperçoit au lointain quelque chose qui lui paraît étrange, voire suspect. L’interrogation gagne peu à peu le groupe qui va finir par s’apercevoir qu’il s’agit en fait d’un monstre marin qui vient détruire les occupants de la plage. Il s’ensuit des réactions spon­tanées : fuite, entraide, peur panique, volonté d’affronter le monstre…

Cette seconde partie de la situation est jouée au ralenti, tout comme la première, toujours afin de prendre conscience de la qualité ou de l’im­perfection de ce que l’on met en place. Ceci dans le but, au sens de l’action, de modifier ou d’amplifier le jeu personnel et collectif.