Le Kiaï

Un membre du groupe se tient seul, debout, à une extrémité de la salle (à 1 mètre du mur), face au reste des participants mas­sés à l’autre extrémité. Le groupe, silencieux, s’avance lentement, menaçant, compact, vers le solitaire. Quand le groupe est à mi-chemin, le joueur isolé se plante solidement sur ses jambes (légèrement écartées), la partie supérieure de son corps pivote autour du bassin vers la gauche, aussi loin que possible en arriè­re, sur l’expiration (par le nez).

Puis, sur inspiration lente, il amène ses poings serrés sur la poitrine, baisse la tête. Sur arrêt respiratoire poumons pleins (1 temps), il concentre son énergie dans l’abdomen et, brusquement, fait volte-face en portant la jambe droite en avant et en écartant les bras, paumes des mains vers l’avant, pousse un cri terrible, issu du ventre (le kiaï du combattant), qui cloue sur place le groupe menaçant. Chaque participant, à tour de rôle, fait face à la meute.