Nouveaux textes du CEAD !

Voici la description des textes nouvellement intégrés au fonds du CEAD. Pour plus d’information ou pour en obtenir un exemplaire, il suffit de joindre Elizabeth Bourget, conseillère dramaturgique, ou Carole Lavoie au centre de documentation : 514 288-3384, poste 222. Notez toutefois que nous vendons les livres. Ces descriptions de textes sont déjà dans les pages des membres sur notre site. La base de données y est interrogeable sous le bouton Recherche détaillée au-dessus de la liste des auteurs (durée, distribution, thème, genre, année d’écriture, etc.)
Par souci d’économie et d’écologie, nous favorisons l’envoi électronique de cette infolettre, envoyez-nous votre adresse courriel à : cead@cead.qc.ca

BIENVENUE, Yvan, Mort de peine [2009] (Dramaturges Éditeurs, 2009)
Théâtre de Quat’Sous et Théâtre Urbi et Orbi, 24 août 2009

Un chien meurt, frappé par un chauffard, comme une manifestation du dérisoire tragique ordinaire. Cette mort, de trop comme toutes les morts, fera basculer Yan dans ses souvenirs, douloureux pour la plupart. Il se met dès lors à se confier. Son récit, comme un air de blues, nous transporte dans un univers peuplé de personnages en-allés. Il creuse son passé comme il creuse une fosse pour le chien. C’est pourtant bien plus que le chien qu’il enterre, c’est toute sa douleur.
«YAN : Pense à Vic astheur | Qui enjambe le sang d’sa sœur | Pense à Bessie | Qui essaye de r’connaître un visage | Dans ‘a bouillie d’la tête de Steph | Comment y s’sentent eux autres ? | Calice | Depuis qu’chu né que j’meurs | Ou que chu tué | À répétition | Au milieu d’la nuite.»

Personnages : 1 femme, 2 hommes, pouvant être joués par 1 homme et 1 guitariste
Durée : 1 heure 40

CHEVARIE, Pascal, La constellation du chien [J] [2009]

En 1957, les Russes ont envoyé dans l’espace l’engin Spoutnik 2 avec, à son bord, Laïka, une petite chienne trouvée dans les rues de Moscou. L’enfance d’Émile est tout imprégnée de cette histoire ; à l’aide de son télescope, le garçon de 12 ans observe l’étoile la plus brillante de la constellation du Chien et attend toujours le retour de Laïka. Mais une nuit où il se réfugie dans un vaste terrain vague, où ne trône rien d’autre qu’un immense pylône électrique, sa rencontre avec Léo (une jeune fugueuse à peine plus vieille que lui) viendra bouleverser sa trajectoire…
« ÉMILE : Dans mes livres, ils disent que la Voie lactée est en train d’avaler une autre galaxie, tranquillement. Une galaxie toute petite. Juste à côté de la nôtre. (…) Comme quoi – dans le cosmos comme dans la cour d’école – c’est toujours les plus gros, qui mangent les plus petits. (Un temps.) C’est étrange, quand même. Parce que la galaxie – l’autre, la plus petite, celle qui va se faire avaler – elle s’appelle Canis Major. La galaxie du Grand Chien. (Un temps.) Mais ça, c’est juste une coïncidence. C’est certain. »

Personnages : 1 femme, 1 homme
Durée : 1 heure
Public visé : préadolescents/ jeunes adolescents

DUBÉ, Jasmine, Les mauvaises herbes [E] [2009] (Dramaturges Éditeurs, 2009), texte jeune public
Théâtre Bouches Décousues, 3 novembre 2009 (Québec)
Une première version de ce texte a été présentée en lecture publique par le CEAD, le 1er décembre 2007.

Un jardin d’enfants. Flore, la jardinière, y recueille les enfants abandonnés. Elle les transplante, les tuteure, les arrose, en attendant qu’ils trouvent une terre où s’enraciner. ils s’appellent Momo, Lina, Tatou, Bastarache, Théo. Comme des chrysanthèmes, à fleur de peau, ils crient «je t’aime». Mais qui entend les fleurs qui crient ?
« TATOU : Parfois, elle me donnait envie de sourire, Bastarache. | Je veux dire… en dedans de moi, ça souriait. | Je découvrais un Tatou que je ne connaissais pas. | Un Tatou moins coupant, moins tranchant. | Mais qui me… | Je ne sais pas quoi faire de ce Tatou-là, souriant par en dedans. »

Personnages : 2 femmes, 2 hommes et des voix
Durée : 1 heure
Public visé : enfants à partir de 7 ou 8 ans

JEAN, André, Prière de ne pas déranger [E] [2009], texte jeune public
Coproduction du Théâtre du Gros Mécano et de l’Atrium de Chaville, 3 février 2009 (Québec)

Une chambre dans un petit hôtel d’une grande ville. Rémi, un jeune inventeur qui, depuis la mort de sa mère, ne peut soutenir aucun silence, y séjourne la veille de sa rencontre avec le Grand jury des brevets. Il veut faire homologuer le GLOBOPHONE, un appareil capable de reproduire tous les sons de la terre. La femme de chambre qui l’accueille à l’hôtel, madame Amandine, possède le don mystérieux de lire les rêves dans les oreillers. Leur rencontre amènera Rémi à apprivoiser les sons cachés de son silence, un chemin par lequel sa mère peut encore lui parler.
« RÉMI : Maman…Maman ? C’est toi ? Tu es revenue ! Parle-moi (Silence) J’aurais voulu te sauver ! Être malade à ta place ? Je voudrais aller te rejoindre pour être toujours avec toi. Pourquoi je peux pas mourir pour être enfin avec toi ? Je veux être avec toi. Je veux être avec toi…(Silence) Parle-moi….»

Personnages : 1 femme, 1 homme
Durée : 1 heure
Caractéristiques : Projections de séquences animées
(Verso)

LEHOUX, Jean-Philippe, Le Bras canadien et autres vanités [2008]
École nationale de théâtre du Canada, mars 2009
Ce texte a été présenté en lecture publique lors de la première édition de Dramaturgies en dialogue organisée par le CEAD au Théâtre de Quat’Sous le 11 septembre 2009
Ce texte a reçu une mention spéciale du jury du Prix Gratien-Gélinas 2009

Le Petit Prince s’apprête à accueillir son millionième visiteur sur sa planète : Janine du Canada, suivie d’une joyeuse bande de touristes de l’espace. Désormais plus miteux que candide, il se lance dans une fable délirante pour les divertir : le long voyage d’Atlas le Titan, descendu parmi les hommes pour retrouver ce coquin de Bras canadien qui lui a fait échapper la terre. Baroque, comique et absurde, la pièce questionne notre rapport contemporain au sacré, alors que tout devient accessible et qu’il est tout aussi facile d’aller au dépanneur du coin que d’atteindre la plus haute montagne.
« JANINE : Comment tu fais pour rester aussi candide avec toutes les affaires plates qui arrivent dans l’univers ? / P’TIT PRINCE : Je me branle. / TOUS : Hein ? / P’TIT PRINCE : Vous la voulez, ou pas, votre visite guidée ? Je n’ai pas que ça à faire, moi. / JANINE : Oui, oui, vas-y. Je m’excuse, je parle, je parle, je parle comme si c’était moi la vedette… / P’TIT PRINCE : Messieurs dames, ici, les petites bosses que vous voyez dans le sol, ce sont des baobabs. Ils poussent, les enculés ! Plus moyen de s’asseoir sur ma planète sans avoir un baobab dans le cul. (Ils rient en chœur). Ce n’est pas drôle. »

Personnages : 17 personnages devant être joués par 3 femmes et 3 hommes
Durée : 1 heure 40

LEHOUX, Jean-Philippe, Le dernier pas du marcheur [2008]
École nationale de théâtre du Canada, avril 2009

Un homme décide de partir à pied jusqu’à Macchu Picchu, au Pérou, en partant de Montréal. Arrivé à destination, après deux ans de voyage en solitaire et maintenant flanqué d’un âne nommé Bourrique, il hésite à arrêter sa course. On assiste alors aux réflexions d’un pélerin confronté à la finalité inévitable de tout voyage, apologies douloureuses et comiques de la lenteur et de la solitude face à un monde qui se rétrécit de jour en jour.
« MARCHEUR : Je vais marcher pour la même raison que les gars de Jackass se rentrent des ampoules dans le derrière. Pour passer le temps quand notre survie est déjà assurée. C’est ça ou une balle dans la tête. Pour prouver au monde entier qu’on peut se passer de tout le reste, sauf de nos jambes pis de notre cœur. Pour que tout le monde me sacre patience ! Pour atteindre Macchu Picchu ! »

Personnages : 1 homme
Durée : 1 heure 10

LEHOUX, Jean-Philippe, Petites bûches [E] [2008], texte jeune public
École nationale de théâtre du Canada, avril 2008

Marco s’égare dans une ville d’Europe de l’Est, loin de ses parents et de ses repères habituels. Autour d’un vieux carrousel rouillé, il fait la rencontre de deux petites gaillardes qui rêvent d’ailleurs, Sarah et Rose, et d’un vieux clown italien inquiétant. À leur façon, brutale ou poétique, ils lui feront découvrir cette ville étrangère. Ainsi naît une fable autour de la méfiance parfois exagérée que l’on peut avoir envers l’autre et de la force du hasard dans tout voyage.
« ROSE : On t’a pas demandé ton nom. / MARCO : Je vous le donne quand même. / SARAH : Quand on aura besoin de ton nom, on le prendra sans que tu le saches. / MARCO : Un nom, c’est pas comme une montre, on peut pas l’enlever à n’importe qui. Un nom, c’est précieux comme une pierre qu’on aurait sculptée. Quand je suis né, je m’appelais Maroc. Mais mon père a sculpté mon nom pour que ça devienne Marco. »

Personnages : 2 femmes, 2 hommes
Durée : 50 minutes

NADEAU, Jean-François, Sac à sacs [2009]
Petit Théâtre DuNord, 26 juin 2009

Sylvain Primeau est chef de la division des sacs de plastique chez Superplast. Il vient de perdre son plus gros client. Son boss lui donne 24 heures pour prouver qu’il peut garder sa job. Cet ultimatum entraîne Sylvain dans une spirale qui mène jusqu’aux confins du fantastique.
« SYLVAIN : (…) Quand tu l’as vue toi, la tortue avec un sac dans yeule, qu’est-ce que ça t’as faite? / MÉLANIE : J’aime mieux voir une tortue avec un sac dans sa bouche qu’une baleine morte parce qu’est perdue. / SYLVAIN : C’est ça que je dis! On est rendu là! On se fait une échelle du pire pis c’est ben correct! On peux-tu juste continuer à vivre?! »

Personnages : 10 personnages pouvant être joués par 2 femmes et 2 hommes
Durée : 1 heure 30

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Le CEAD reçoit, pour son fonctionnement et pour l’organisation de ses projets spéciaux, le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts de Montréal, du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, d’Emploi-Québec, du ministère des Relations internationales du Québec, du Patrimoine canadien, et de la Ville de Montréal.


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