Dominant/dominé

Dans ce qui est considéré comme l’aire de jeu, le meneur trace un trait au sol délimitant l’espace en deux parties égales.

Deux participants sont choisis. L’un prend le rôle du dominant, l’autre celui du dominé. Chacun s’installe dans l’un des deux espaces qui, par conséquent, deviendront «l’espace dominant» et «l’espace dominé». Lorsque l’on se place sur la ligne tracée au sol, celle-ci devient un espace neutre où l’on est sans intention particulière. À partir du moment où les espaces sont choisis et reconnus, les deux participants improvisent une situation conflictuelle où, bien entendu, le dominant s’évertue à faire faire au dominé ce qui lui semble bon pour son bien-être, son développement, son orgueil ou son bon vouloir. Les participants jouent avec les espaces, chacun s’évertuant à être tour à tour, à partir de la situation de départ que l’on développe ainsi, domi­nant et dominé. L’espace doit être investi afin de le rendre actif et signifiant. L’impro­visation doit durer au minimum 10 minutes, afin que puisse s’installer une réelle dramaturgie et une montée dramatique et/ou comique faci­lement perceptible par les spectateurs.