Fin du XIXe, XXe siècle : les metteurs en scène

Fin du XIXe, XXe siècle : les metteurs en scène

Vers la fin du XIXe siècle, l’art dramatique est sclérosé. La censure brime l’inspiration des auteurs. Les directeurs de théâtre sont obsédés par les recettes. Les ‘vedettes’, sont adulées et toutes puissantes. Intrigues de coulisses, mœurs douteuses, inculture de beaucoup d’acteurs presques analphabètes.

Enfermé dans ses bonbonnières, le théâtre bourgeois ignore totalement ce qui se passe en matière d’art autour de lui. Pas de théâtre d’essai. Ce sont des spectateurs qui vont monter sur scène pour y mettre ce dont ils rêvent : André Antoine, Paul Fort, Jacques Copeau. Premiers metteurs en scène véritables.

La fonction de metteur en scène va devenir indispensable… mais seulement dans les théâtres dits ‘d’avant-garde’. Où l’on sera à la recherche des auteurs (années 1910 et 1920)…

En 1946, les subventions d’Etat, créées dans un but de théâtre populaire et de décentralisation, feront du metteur en scène le ‘patron’ de son lieu. Avec la notion de théâtre « donné au plus grand nombre » (années 50, 60, 70) faisant place à celle du théâtre « élitaire pour tous » (années 80). Du rang d’artiste-interprète, le metteur en scène passe à celui d’artiste-créateur.

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